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Salât coranique résumé
Salât coranique résumé
Que Dieu me pardonne et me guide pour tout ce que j’aurais pu mal
interpréter dans cette étude et ailleurs. Qu’Il puisse nous guider vers une
meilleure compréhension de Sa révélation afin que nous puissions nous purifier
et accroître notre savoir.

Dieu proclame dans le Coran que Son livre est pleinement détaillé (7:52, 6:114, 10:37) et que nous ne devons suivre aucun hadith autre que le Coran (7:185. 31:6, 45:6, 77:50).
L’argument préféré des adversaires d’un Islam basé purement sur le Coran est le suivant : Si le Coran est réellement pleinement détaillé, où y trouvez-vous l’appel à la prière, le nombre des prières rituelles, ainsi que le nombre de rakaʿât par salât ? Quelles sont les plages horaires exactes pour les pratiquer ? Combien de fois se prosterne-t-on dans chaque rak’ah ? Où se trouve l’équivalent du tachahoud à la fin de chaque prière et que doit-t-on dire ? Comment fait-on ses ablutions, quel est le ton de la prière ? Comment faire la prière du vendredi et y a-t-il une preuve qu’il s’agit du sixième jour et de la prière de la mi-journée ? Cet article sera un grand test et risque de choquer ceux qui insistent à suivre coûte que coûte des hadiths autres que Dieu et Ses versets (39:45) et rejettent la proclamation d’Allah que Son Coran est pleinement détaillé. Nous allons en effet, s’il plaît à Dieu, répondre à toutes ces questions ainsi que beaucoup d’autres.
Cette étude démontrera que le Coran prescrit cinq prières journalières, dont quatre obligatoires (la prière de la nuit est en effet surérogatoire, tel que c’est d’ailleurs le cas dans la Bible).
Le nombre de prières journalières est codé mathématiquement à plusieurs niveaux dans le Coran, notamment au travers du nombre total de versets du premier au dernier mot « salât ». Nous procurerons un résumé de plusieurs de ces preuves mathématiques basées sur les rythmes du coran.
Le Coran dit énormément de choses sur la salât. Cet article est un résumé de l’article principal qui est beaucoup plus détaillé et est environ quatre fois plus long. La conclusion mentionne plusieurs points importants qui ne sont pas mentionnés dans ce résumé afin que lecteur comprenne à quel point il est important de lire l’article principal.
Sommaire
1. Salât : Définition
2. Qui enseigne la salât ? Le Coran, les hadiths et la sounnah, ou une combinaison des deux ?
3. Le Coran est-il pleinement détaillé ?
4. Où l’appel à la prière est-il mentionné dans le Coran ?
5. Si on n’a pas besoin des hadiths pour faire la prière rituelle, où trouve-t-on le détail des ablutions dans le Coran ?
6. Où trouve-t-on dans le Coran que nous devons prier Pieds Nus ?
7. Dans quelle direction tourne-t-on nos visages pendant la prière rituelle, où se trouve la mosquée sacrée ?
7.1 Il faut tourner son visage vers la mosquée sacrée pendant la prière
7.2 Où est située la mosquée sacrée ?
8. Chaque fois que nous lisons (ou récitons) le Coran, nous devons chercher refuge auprès de Dieu contre satan le réprouvé
9. Quel ton doit-on utiliser pendant la prière ? Doit-on rester silencieux derrière l’imam ou pas ?
9.1 Le ton de la prière rituelle
9.2 Les croyants qui suivent l’imam lors d’une prière rituelle en groupe doivent-ils rester silencieux ou réciter à mi-voix, doivent-ils prononcer certaines paroles à haute voix?
10. La prière en groupe
11. Détails des positions successives pendant la prière et combien de fois se prosterne-t-on dans un rak’ah ?
11.1 Se tenir debout, se courber et se prosterner
11.2 Deux prosternations successives et le takbir
11.2.1 Les deux prosternations successives
11.2.2 Le takbir
11.3 Position courbée : 56:96, 69:52
11.4 Position prosternée : 87:1
12. Les versets de base qui définissent le nombre de prières journalières dans le Coran
12.1 La prière de la tombée de la nuit (salât al ‘ishâ’, 24:58)
12.2 La prière surérogatoire (nafilah) de la nuit
12.3 La prière de l’aube (salât al fajr, 24:58)
12.4 La prière médiane (al salât al woustâ, 2:238)
12.5 La prière de la mi-après-midi
13. Cinq prières journalières dans les évangiles
14. Confirmation mathématique des cinq prières journalières
15. Quelle sourate et combien de raka’ât récite-t-on dans la salât »
15.1 15:87: Définition des « sept en séries de deux » (sab’an min almathanî)
15.2 Hadith Bukhari (Sahih), volume 1, livre 8, numéro 346
15.3 Les versets qui montrent deux prosternations successives confirment une prière de deux raka’ât
15.4 La prière de deux raka’ât codée mathématiquement
15.4.1 Le mot « salât »
15.4.2 La position de 15:87 confirme la fréquence de récitation des sept versets de la sourate 1 en séries de deux dans 5 prières journalières
Le nombre de récitations journalières de la sourate 1 est codé directement en 15:87
15.4.3 La fréquence du chiffre sept du début du coran (1:1) à 15:87
15.4.4 Sourate 15, verset 87
15.5 Les imams Sunnites et Shiites vraiment versés dans le coran et les hadiths savent que Dieu avait décrété 10 raka’ât au prophète dans le coran. Pourquoi ont-ils dévié en adoptant 17 raka’ât ?
16. Le Coran doit être récité en position debout pendant la salât
17. 50:39-40 impliquent les cinq périodes coraniques de prière et enseigne de glorifier Dieu à la fin du rituel de prosternation à la fin de deux raka’ât (confirmant ainsi le « Tachahoud »)
17.1 Signification et implication de « adbâra al soujoûd » (« dans les dos de la prosternation »)
17.2 Quelle glorification finale (tachahoud) devons-nous réciter à la fin de la prière de deux raka’ât ?
18. Peut-on réciter d’autres versets que la sourate 1 dans la salât ?
19. Prière du vendredi : La raison pour laquelle « le jour du rassemblement » est le sixième jour de la semaine
20. Est-ce que « salâm » ou « Salâmoun ‘alaykoum » (habituellement récité à la fin de la prière) fait partie du rituel de la salât ?
21. Prier dans des circonstances inhabituelles
22. Une femme peut-elle prier quand elle est indisposée ?
23. La prière funéraire d’après le Coran
24. La prière rituelle dans le Coran
Conclusion
1. Salât : Définition
La racine du mot « Salât » (صلوة) est « Salâ » (صلو), « avoir le centre du dos courbé », « ressentir une douleur dans le bas du dos » (Dictionary of the Holy Quran, par Omar). Le verbe « sallâ » (صلى) signifie « faire la prière rituelle » dans le contexte coranique, dans le sens qu’il s’agit « d’établir une relation ou un contact » avec notre Créateur en pratiquant la prière rituelle qu’Il a décrétée à cet effet. Il est impossible de traduire en français par un seul mot la vraie signification du mot « salât ». « Rituel de prière pour établir une communication avec Dieu » donnerait une idée assez précise, et l’expression plus simple « prière rituelle » a été choisie dans cette étude.

Ci-dessus, le Dictionnaire classique d’Edward Lane définit le verbe « sallâ » (صلى) comme signifiant « il a prié, supplié, pétitionné » : et en particulier « il a effectué l’acte de prière divinement décrété et désigné par le mot salât ».

Le dictionnaire d’Edward Lane indique que le mot « salât » est « utilisé pour signifier un certain mode de prière bien connu, ou manière, [de service religieux,] car il inclut la prière ; [la prière divinement assignée;] l’une des « salawât » (prières) divinement assignées ; un certain service religieux qui comprend le roukou (baisser la tête de telle sorte que les mains touchent les genoux) et le soujoud (prosternation de sa personne d’une manière particulière)… »
Le Coran fonctionne d’une façon très simple en ce qui concerne la prière rituelle : Dieu est Omnipotent, Il contrôle toutes choses, et Il a fait en sorte que malgré la corruption qui est venue entacher la prière rituelle en raison des hadiths et de la sounnah, sa structure de base a été préservée afin que nous comprenions le langage du Coran lié à la prière rituelle, tel qu’il sera prouvé tout au long de cette étude.
2. Qui enseigne la salât ? Le Coran, les hadiths et la sounnah, ou une combinaison des deux ?
حَفِظُوا عَلَى الصَّلَوَتِ وَالصَّلَوةِ الْوُسْطَىٰ وَقُومُوا لِلَّهِ قَنِتِينَ
(2:238) Sauvegardez les prières rituelles (al salawât), et la prière médiane (al salât al woustâ), et tenez-vous debout devant Dieu (pendant la salât) avec humilité.
فَإِنْ خِفْتُمْ فَرِجَالًا أَوْ رُكْبَانًا فَإِذَا أَمِنتُمْ فَاذْكُرُوا
اللَّهَ كَمَا عَلَّمَكُم مَّا لَمْ تَكُونُوا تَعْلَمُونَ
(2:239) Et si vous éprouvez de la crainte, alors [priez] à pied ou en conduisant votre monture. Et quand vous êtes en sécurité, alors rappelez-vous de Dieu comme Il vous (vous = tous les musulmans à toutes époques) a enseigné ce que vous ignoriez.
Nous voyons que c’est Dieu Lui-même qui nous enseigne la salât. Mohammed nous a initialement transmis la salât en la pratiquant avec les autres musulmans grâce à sa compréhension profonde du Coran lorsque ce dernier a été révélé dans son cœur. Après sa mort, c’est le Coran qui confirme l’enseignement initial et nous enseigne la salât, et, si besoin est, la rectifie à chaque fois qu’il y a altération du rituel originel. Il nous suffit donc d’étudier le Coran en profondeur et de le suivre exclusivement (17:46, 7:52, 10:37) pour identifier et comprendre le rituel révélé par Dieu.
3. Le Coran est-il pleinement détaillé ?
أَفَغَيْرَ اللَّهِ أَبْتَغِي حَكَمًا وَهُوَ الَّذِي أَنزَلَ إِلَيْكُمُ الْكِتَابَ مُفَصَّلًا وَالَّذِينَ آتَيْنَاهُمُ
الْكِتَابَ يَعْلَمُونَ أَنَّهُ مُنَزَّلٌ مِّن رَّبِّكَ بِالْحَقِّ فَلَا تَكُونَنَّ مِنَ الْمُمْتَرِينَ
(6:114) Pourquoi donc aurais-je recours à autre que Dieu comme juge, alors qu’Il est Celui qui vous a révélé le livre pleinement détaillé ?! Ceux à qui nous avons donné le livre savent [pertinemment] qu’il s’agit de la vérité révélée par ton Seigneur. Alors ne sois pas du nombre de ceux qui doutent ! (voir également 7:52, 10:37).

4. Où l’appel à la prière est-il mentionné dans le Coran ?
Trois versets mentionnent la pratique de l’appel à la prière en Islam. Citons tout d’abord les deux qui sont les plus évidents :
وَإِذَا نَادَيْتُمْ إِلَى الصَّلَوةِ اتَّخَذُوهَا هُزُوًا وَلَعِبًا ذَٰلِكَ بِأَنَّهُمْ قَوْمٌ لَّا يَعْقِلُونَ
(5:58) Quand vous faites l’appel à la prière (salât), ils en font un objet de dérision et de moquerie; ce parce qu’ils sont des gens dénués de tout entendement.
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا نُودِيَ لِلصَّلَوةِ مِن يَوْمِ الْجُمُعَةِ فَاسْعَوْا
إِلَىٰ ذِكْرِ اللَّهِ وَذَرُوا الْبَيْعَ ذَٰلِكُمْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُمْ تَعْلَمُونَ
(62:9) O vous qui croyez, quand l’appel à la prière (salât) est effectué le jour du rassemblement (vendredi), alors hâtez-vous vers le rappel de Dieu, et abandonnez tout commerce. C’est mieux pour vous, si (seulement) vous saviez.
Ce que nous apprenons de ces versets est que le verbe utilisé pour référer à l’appel à la prière est le verbe « nâdâ » (نادي = appeler à haute voix, forme III). Si l’on veut désigner la personne qui « appelle à haute voix » à la prière selon les respectant les lois de l’arabe coranique, il faut former un participe actif directement à partir du verbe « nâdâ » (il s’agit en l’occurrence du mot « mounâdiyoun » = مُنَادِيٌ, forme III). C’est en appliquant cette règle simple que l’on identifie le verset qui mentionne la personne qui effectue l’appel à la prière dans le Coran, ainsi que les mots qu’elle récite :
رَّبَّنَا إِنَّنَا سَمِعْنَا مُنَادِيًا يُنَادِي لِلْإِيمَنِ أَنْ آمِنُوا بِرَبِّكُمْ فَآمَنَّا
رَبَّنَا فَاغْفِرْ لَنَا ذُنُوبَنَا وَكَفِّرْ عَنَّا سَيِّاتِنَا وَتَوَفَّنَا مَعَ الْأَبْرَارِ
(3:193) Notre Seigneur, en vérité nous avons entendu un appeleur appeler à la foi : « Ayez foi en votre Seigneur ! » ; Alors nous avons cru. Notre Seigneur, pardonne-nous donc nos péchés et efface nos mauvaises actions et fais que nous mourrions en étant du nombre des véridiques.
L’appel à la prière coranique est donc « آمِنُوا بِرَبِّكُمْ » (âminoû bi rabbikum = « Ayez foi en votre Seigneur ! »). Ceci implique que les mots « adhân » (أَذَان = proclamation) et « mouadhin » (مُؤَذِّن = annonceur) que l’on trouve dans les hadiths en relation avec l’appel à la prière sont une corruption de la langue arabe coranique. Les mots « adhân » et « mouadhin » apparaissent bien dans le Coran, mais ont une signification différente de celle des hadiths et ne sont jamais liés à l’appel à la prière.
5. Si on n’a pas besoin des hadiths pour faire la prière rituelle, où trouve-t-on le détail des ablutions dans le Coran ?
Le rituel d’ablutions comporte quatre étapes selon 5:6, ni plus, ni moins; les ablutions sèches et autres situations particulières sont également à nouveau détaillées:
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلَوةِ فَاغْسِلُوا وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ
وَامْسَحُوا بِرُءُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَيْنِ وَإِن كُنتُمْ جُنُبًا فَاطَّهَّرُوا وَإِن كُنتُم
مَّرْضَىٰ أَوْ عَلَىٰ سَفَرٍ أَوْ جَاءَ أَحَدٌ مِّنكُم مِّنَ الْغَائِطِ أَوْ لَامَسْتُمُ النِّسَاءَ فَلَمْ تَجِدُوا
مَاءً فَتَيَمَّمُوا صَعِيدًا طَيِّبًا فَامْسَحُوا بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُم مِّنْهُ مَا يُرِيدُ اللَّهُ لِيَجْعَلَ
عَلَيْكُم مِّنْ حَرَجٍ وَلَٰكِن يُرِيدُ لِيُطَهِّرَكُمْ وَلِيُتِمَّ نِعْمَتَهُ عَلَيْكُمْ لَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ
(5:6) Ô vous qui croyez, quand vous êtes debout dans l’intention de faire la prière rituelle alors (1) lavez vos visages, (2) puis lavez vos mains jusqu’aux coudes, (3) et oignez vos têtes et (4) vos pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous. Mais si vous êtes malades ou en voyage, que quiconque d’entre vous revienne des toilettes, ou que vous ayez eu des relations de nature intime avec les femmes, et que vous ne trouviez pas d’eau, alors touchez de la terre propre, et frottez vos visages et vos mains avec elle. Dieu ne souhaite pas vous causer de difficultés mais souhaite vous purifier et parfaire ses bienfaits envers vous afin que vous soyez reconnaissants.
5:6 décrit quatre étapes pour faire ses ablutions :
1. lavez vos visages,
2. lavez vos mains jusqu’aux coudes,
3. oignez vos têtes.
4. oignez vos pieds jusqu’aux chevilles.
Toute étape supplémentaire ajoutée au rituel ci-dessus est une corruption du rituel coranique décrété par Allah.
6. Où trouve-t-on dans le Coran que nous devons prier Pieds Nus ?
فَلَمَّا أَتَاهَا نُودِيَ يَا مُوسَىٰ
(20:11) Alors quand il y parvint, il fut appelé: « Ô Moïse,
إِنِّي أَنَا رَبُّكَ فَاخْلَعْ نَعْلَيْكَ إِنَّكَ بِالْوَادِ الْمُقَدَّسِ طُوًى
(20:12) En vérité Je suis Ton Seigneur, donc enlève tes sandales. En vérité, tu es dans la vallée sacrée de Touwa,
وَأَنَا اخْتَرْتُكَ فَاسْتَمِعْ لِمَا يُوحَىٰ
(20:13) Et Je t’ai choisi, donc écoute ce qui est révélé :
إِنَّنِي أَنَا اللَّهُ لَا إِلَٰهَ إِلَّا أَنَا فَاعْبُدْنِي وَأَقِمِ الصَّلَوةَ لِذِكْرِي
(20:14) En vérité Je suis Dieu, il n’y a point de divinité si ce n’est Moi. Alors adore-Moi et fais la prière rituelle (salât) pour te rappeler de Moi. »
-
Moïse a reçu le commandement divin d’enlever ses sandales par respect pour Dieu
et pour faire la prière rituelle : C’est pour cela que nous enlevons nos
chaussures dans les mosquées et tout
endroit où nous nous apprêtons à faire la prière.

7. Dans quelle direction tourne-t-on nos visages pendant la prière rituelle, où se trouve la mosquée sacrée ?
7.1 Il faut tourner son visage vers la mosquée sacrée pendant la prière
قَدْ نَرَىٰ تَقَلُّبَ وَجْهِكَ فِي السَّمَاءِ فَلَنُوَلِّيَنَّكَ قِبْلَةً تَرْضَاهَا فَوَلِّ وَجْهَكَ شَطْرَ
الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَحَيْثُ مَا كُنتُمْ فَوَلُّوا وُجُوهَكُمْ شَطْرَهُ وَإِنَّ الَّذِينَ أُوتُوا
الْكِتَابَ لَيَعْلَمُونَ أَنَّهُ الْحَقُّ مِن رَّبِّهِمْ وَمَا اللَّهُ بِغَافِلٍ عَمَّا يَعْمَلُونَ
(2:144) Certes, nous t’avons vu (Ô Mohammed) tourner ton visage vers les cieux; Nous allons donc te diriger vers une Qiblah qui te siéra. Alors (1) tourne (Ô Mohammed) ton visage vers la mosquée sacrée ! (2) Et où que vous soyez, tournez vos visages en sa direction ! Et ceux qui ont reçu le livre (avant vous) savent pertinemment qu’il s’agit de la vérité émanant de leur Seigneur ; Dieu n’est jamais oublieux de leur comportement.
وَمِنْ حَيْثُ خَرَجْتَ فَوَلِّ وَجْهَكَ شَطْرَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ
وَإِنَّهُ لَلْحَقُّ مِن رَّبِّكَ وَمَا اللَّهُ بِغَافِلٍ عَمَّا تَعْمَلُونَ
(2:149) Et où que tu ailles, (3) tourne (Ô mohammed) ton visage en direction de la mosquée sacrée ! C’est certes la vérité de la part de ton Seigneur, et Dieu n’est pas inconscient de ce que vous faites.
وَمِنْ حَيْثُ خَرَجْتَ فَوَلِّ وَجْهَكَ شَطْرَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَحَيْثُ مَا كُنتُمْ فَوَلُّوا
وُجُوهَكُمْ شَطْرَهُ لِئَلَّا يَكُونَ لِلنَّاسِ عَلَيْكُمْ حُجَّةٌ إِلَّا الَّذِينَ ظَلَمُوا مِنْهُمْ فَلَا
تَخْشَوْهُمْ وَاخْشَوْنِي وَلِأُتِمَّ نِعْمَتِي عَلَيْكُمْ وَلَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ
(2:150) Et où que tu ailles, (4) tourne (Ô Mohammed) ton visage en direction de la mosquée sacrée ! (5) Et ou que vous soyez, tournez vos visages en sa direction ! Afin que les gens n’aient point de prétexte contre toi, à l’exception de ceux parmi eux qui sont injustes. Alors ne les craignez pas ; Craignez-moi ! Afin que je parachève ma faveur à votre égard, et afin que vous soyez guidés.
Le Coran indique que nous devons tourner nos visages en direction de la mosquée sacrée pendant la prière. Le langage du Coran est hautement symbolique et la lecture de ces trois versets rapprochés (2:144 et 2:149-150) révèle que le saint prophète et les croyants ont reçu le commandement à l’impératif de tourner leur visages en tout cinq fois en direction de la mosquée sacrée.
Ceci concorde avec le fait que le mot pluriel « salawât » (صَلَوَت = prières rituelles = pluriel de « salât ») apparaît symboliquement cinq fois dans le coran (2:157, 2:238, 9:99, 22:40, 23:9).
7.2 Où est située la mosquée sacrée ?
وَهُوَ الَّذِي كَفَّ أَيْدِيَهُمْ عَنكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ عَنْهُم بِبَطْنِ مَكَّةَ مِن
بَعْدِ أَنْ أَظْفَرَكُمْ عَلَيْهِمْ وَكَانَ اللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرًا
(48:24) Il est Celui qui a empêché leurs mains de vous porter atteinte, de même que vos mains, au sein de la Mecque, après vous avoir accordé la victoire sur eux ; et Dieu a été témoin de tout ce que vous avez fait.
8. Chaque fois que nous lisons (ou récitons) le Coran, nous devons chercher refuge auprès de Dieu contre satan le réprouvé :
فَإِذَا قَرَأْتَ الْقُرْآنَ فَاسْتَعِذْ بِاللَّهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيمِ
(16:98) Quand vous lisez/récitez le Coran, vous devez chercher refuge auprès de Dieu contre satan le reprouvé.
- Quand nous nous tenons debout pour commencer la prière et que nous nous apprêtons à réciter le Coran, les croyants répondent au commandement ci-dessus de la façon suivante :
« Je cherche refuge auprès de Dieu contre satan le réprouvé » (اعوذ بالله من الشيطن الرجيم = a’oudhou billahi mina chhhaytani rrajîm).
En d’autres termes, cette phrase est récitée juste avant de commencer la salât ou de réciter ou lire le Coran en général.
9. Quel ton doit-on utiliser pendant la prière ? Doit-on rester silencieux derrière l’imam ou pas ?
9.1 Le ton de la prière rituelle
قُلِ ادْعُوا اللَّهَ أَوِ ادْعُوا الرَّحْمَٰنَ أَيًّا مَّا تَدْعُوا فَلَهُ الْأَسْمَاءُ الْحُسْنَىٰ
وَلَا تَجْهَرْ بِصَلَاتِكَ وَلَا تُخَافِتْ بِهَا وَابْتَغِ بَيْنَ ذَٰلِكَ سَبِيلًا
(17:110) Dis: « invoquez Dieu, ou invoquez-le Tout Clément; quel que soit (l’attribut) par lequel vous l’invoquez, c’est à Lui qu’appartiennent les plus beaux noms. » Et n’élève pas ta voix lors de ta prière rituelle (salât) ni ne la récite en silence : Trouve un chemin entre les deux.
Quand Allah décrète quelque chose, il faut obéir. Point final. Ce ton modéré est donc valable le jour comme la nuit.
9.2 Les croyants qui suivent l’imam lors d’une prière rituelle en groupe doivent-ils rester silencieux ou réciter à mi-voix, doivent-ils prononcer certaines paroles à haute voix?
وَإِذَا قُرِئَ الْقُرْآنُ فَاسْتَمِعُوا لَهُ وَأَنصِتُوا لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ
(7:204) Et lorsque le Coran est récité (par un imam pendant la prière rituelle ou n’importe quelle récitation coranique en général), écoutez le et gardez le silence, afin que vous puissiez bénéficier de la miséricorde.
وَاذْكُر رَّبَّكَ فِي نَفْسِكَ تَضَرُّعًا وَخِيفَةً وَدُونَ الْجَهْرِ
مِنَ الْقَوْلِ بِالْغُدُوِّ وَالْآصَالِ وَلَا تَكُن مِّنَ الْغَافِلِينَ
(7:205) Et invoque Dieu du fond de ton âme avec humilité et crainte révérencieuse, et sans qu’aucun mot ne soit audible, à compter du matin (غُدُوّ signifie « matinées » et la racine du mot signifie « commencer le matin ») ainsi que pendant la soirée (الْآصَالِ = période qui commence juste avant le coucher du soleil et s’étend toute la nuit), et ne soyez point parmi ceux qui sont inattentifs (à la récitation du Coran).
Que l’on suive l’imam qui récite le Coran pendant la salât ou qu’il s’agisse d’une récitation du Coran en général, nous devons observer un silence complet, écouter attentivement, invoquer notre Seigneur du fond de notre âme, et ne pas être du nombre de ceux qui sont inattentifs.
- Ceci signifie que si vous entendez quiconque dire quoi que ce soit à haute voix autre que ce que récite l’imam pendant la salât, il ne s’agit pas du rituel coranique.
10. La prière en groupe
وَإِذَا كُنتَ فِيهِمْ فَأَقَمْتَ لَهُمُ الصَّلَوةَ فَلْتَقُمْ طَائِفَةٌ مِّنْهُم مَّعَكَ وَلْيَأْخُذُوا أَسْلِحَتَهُمْ فَإِذَا
سَجَدُوا فَلْيَكُونُوا مِن وَرَائِكُمْ وَلْتَأْتِ طَائِفَةٌ أُخْرَىٰ لَمْ يُصَلُّوا فَلْيُصَلُّوا مَعَكَ
وَلْيَأْخُذُوا حِذْرَهُمْ وَأَسْلِحَتَهُمْ وَدَّ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْ تَغْفُلُونَ عَنْ أَسْلِحَتِكُمْ وَأَمْتِعَتِكُمْ
فَيَمِيلُونَ عَلَيْكُم مَّيْلَةً وَاحِدَةً وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ إِن كَانَ بِكُمْ أَذًى مِّن مَّطَرٍ أَوْ كُنتُم
مَّرْضَىٰ أَن تَضَعُوا أَسْلِحَتَكُمْ وَخُذُوا حِذْرَكُمْ إِنَّ اللَّهَ أَعَدَّ لِلْكَافِرِينَ عَذَابًا مُّهِينًا
(4:102) Et quand tu es en leur compagnie et diriges la prière pour eux, qu’un groupe parmi eux se tienne à tes côtés, et qu’ils prennent leurs armes; qu’ils se retirent ensuite derrière vous lorsqu’ils se sont prosternés, et fais venir un autre groupe qui n’a pas prié, pour qu’ils prient avec toi, et qu’ils se tiennent sur leurs gardes avec leurs armes. Ceux qui mécroient souhaitent que vous négligiez vos armes, et vos bagages pour fondre sur vous en une seule attaque. Aucun blâme [ne pèse] sur vous si vous éprouvez de la gêne en raison de la pluie ou que vous soyez malades et que vous posiez vos armes, mais prenez vos précautions. En vérité Dieu a préparé pour les incrédules un châtiment humiliant.
4:102 nous montre que même dans les situations les plus extrêmes (ici juste avant une bataille), la prière est absolument obligatoire, la prière en groupe est toujours souhaitable lorsque c’est possible.
11. Détails des positions successives pendant la prière et combien de fois se prosterne-t-on dans un rak’ah ?
11.1 Se tenir debout, se courber et se prosterner
وَإِذْ بَوَّأْنَا لِإِبْرَاهِيمَ مَكَانَ الْبَيْتِ أَن لَّا تُشْرِكْ بِي شَيْئًا
وَطَهِّرْ بَيْتِيَ لِلطَّائِفِينَ وَالْقَائِمِينَ وَالرُّكَّعِ السُّجُودِ
(22:26) Et puis nous avons assigné à Abraham le site du temple: « N’associe rien à côté de Moi, et purifie mon temple pour ceux qui font le tawâf (rituel qui consiste à tourner autour de la Kaaba), et ceux qui se tiennent debout, se courbent, et se prosternent [lors de la Salât]. »
Dieu détaille les positions successives de la prière dans l’ordre que nous avons hérité et confirme que la structure de base est historiquement parfaitement préservée.
Remarque : Veuillez noter que lorsqu’on se relève brièvement après s’être courbé, il ne s’agit pas d’une position de prière à part entière mais d’une simple transition entre la position courbée et la prosternation.
11.2 Deux prosternations successives et le takbir
11.2.1 Les deux prosternations successives
يَا مَرْيَمُ اقْنُتِي لِرَبِّكِ وَاسْجُدِي وَارْكَعِي مَعَ الرَّاكِعِينَ
(3:43) O Marie, Obéis à ton seigneur, prosterne-toi et courbe-toi avec ceux qui se courbent.
Dans le contexte de la prière rituelle, se prosterner et juste après se courber signifie qu’on s’est redressé après la première prosternation en se mettant à genoux pour se courber et effectuer une seconde prosternation: ceci correspond exactement à la séquence « prosternation / position à genoux / puis se courber pour accomplir une seconde prosternation » que tout musulman pratiquant connaît.
- Les versets suivants montrent également qu’il y a deux prosternations successives dans la prière rituelle en Islam :
قُلْ آمِنُوا بِهِ أَوْ لَا تُؤْمِنُوا إِنَّ الَّذِينَ أُوتُوا الْعِلْمَ
مِن قَبْلِهِ إِذَا يُتْلَىٰ عَلَيْهِمْ يَخِرُّونَ لِلْأَذْقَانِ سُجَّدًا
(17:107) Proclame: « Croyez-le (le Coran) ou pas, quand il est récité à ceux qui furent bénis par la science avant ceci (les gens du livre), (1ère prosternation) ils s’affalent sur leurs mentons en se prosternant. »
وَيَقُولُونَ سُبْحَانَ رَبِّنَا إِن كَانَ وَعْدُ رَبِّنَا لَمَفْعُولًا
(17:108) Et ils proclament : « Louange à notre Seigneur ! En vérité, la prophétie de notre Seigneur s’est assurément accomplie ! »
وَيَخِرُّونَ لِلْأَذْقَانِ يَبْكُونَ وَيَزِيدُهُمْ خُشُوعًا
(17:109) (2ème prosternation) Et ils s’affalent sur leurs mentons en pleurs, alors que cela ne fait qu’intensifier leur révérence.
Le groupe de juifs ou chrétiens décrit en 17:107-109 a tout simplement été témoin d’une prière rituelle probablement récitée par le prophète en public, et ils ont reconnu la vérité sur-le-champ ; ils ont finalement rejoint le groupe qui priait et sont se prosternés avec eux deux fois de suite alors que la prière rituelle touchait à sa fin. Le verset suivant (17:110) est celui qui mentionne la commandement de reciter la prière rituelle dans un ton modéré, ce qui confirme sans doute possible qu’il s’agissait bien d’une salât.
11.2.2 Le takbir
L’expression « wa kabbirhou Takbiran » (وَكَبِّرْهُ تَكْبِيرًا = et magnifie-le dans toute (Sa) grandeur !) en 17:110 réfère au takbir, c'est-à-dire le fait de proclamer « Allahou Abkar ! » (الله أكبر). Il s’agit de l’expression la plus répétée dans la prière rituelle ; on le récite pour commencer la prière et ensuite chaque fois que l’on change de position (entre la position debout et courbée, entre la position debout et prosternée, etc…).
« Akbar » est la forme élative, comparative et superlative du mot « kabîr » (grand). La forme superlative de « kabîr » apparaît par exemple en 6:19. Dieu est non seulement grand. Il est « Le Plus Grand ».
11.3 Position courbée: 56:96, 69:52
فَسَبِّحْ بِاسْمِ رَبِّكَ الْعَظِيمِ
(56:96) Alors glorifie le nom de ton Seigneur Le Suprême.
Les croyants répondent dans leur salât : « Gloire à mon Seigneur Le Sublime. » (سبحان ربي العظيم = soubhâna rabbia-l’azîm).
Dieu est Celui qui enseigne la salât (2:239) et il n’y a pas lieu de changer ce que nous avons hérité lorsque c’est en harmonie avec le message coranique.
Remarque: Les hadiths et la sounna nous enseignent de dire « sami`a allahou liman hamidah » (Dieu entend ceux qui Le glorifient) en changeant de position après s’être courbé.
Cette expression provient par exemple du hadith Bukhari livre 11 numéro 656, et non pas du Coran.
11.4 Position prosternée: 87:1
سَبِّحِ اسْمَ رَبِّكَ الْأَعْلَى
(87:1) Glorifie le nom de ton seigneur Le Très Haut.
Les croyants répondent dans leur salât : « Gloire à mon seigneur Le Très Haut. » (سبحان ربي العلي = soubhâna rabbia-l’alâ).
Encore une fois, réciter cette expression seulement une seule fois est largement suffisant.
12. Les versets de base qui définissent le nombre de prières journalières dans le Coran
Cette section réfère aux versets de base qui définissent le nombre correct de prières journalières.
Le Coran est pleinement détaillé et ne laisse point de place au doute et à la spéculation : Quatre prières sont obligatoires, et il y a une prière surérogatoire la nuit, ce qui fait un total de cinq prières journalières comme nous allons le voir.

12.1 La prière de la tombée de la nuit (salât al ‘ishâ’, 24:58)
وَمِن بَعْدِ صَلَوةِ الْعِشَاءِ
(24:58) … et après la prière de la tombée de la nuit (صَلَوةِ الْعِشَاءِ = salât al ‘ishâ’)…
أَقِمِ ٱلصَّلَوٰةَ لِدُلُوكِ ٱلشَّمۡسِ إِلَىٰ غَسَقِ ٱلَّيۡلِ وَقُرۡءَانَ
ٱلۡفَجۡرِ إِنَّ قُرۡءَانَ ٱلۡفَجۡرِ كَانَ مَشۡہُودً۬ا
(17:78) Pratique (Ô Mohammed) la prière rituelle à partir du déclin du soleil (douloûk al shams = déclin au coucher du soleil) jusqu'à l’obscurcissement de la nuit (ghasaqi llayl = fin du crépuscule) et la récitation (lit. « Coran ») à l’aube (au moment de la salât de l’aube), certes des témoins assistent à la récitation (Coran) à l’aube.
Remarque : L’islam sunnite et chiite sont criblés d’erreurs et de contradictions, l’une des plus stupéfiantes est que l’islam traditionnel corrompu prétend que « salât al ‘ishâ’ » est celle de la nuit (noire). D’après le Coran il est tout à fait évident qu’il s’agit de celle du coucher du soleil car « al ‘ishâ’ » signifie « nuit tombante » (voir 12:16, 3:41, 6:52, 18:28, etc…).
Mohammed Hamidullah :
(12:16) Et ils vinrent a leur père, le soir (عِشَاءً = ‘ishâan), en pleurant.
Les traductions sunnites les plus officielles valident le fait que « عِشَاء » (‘ichâ’) signifie « tombée de la nuit » dans le verset et non pas « nuit noire ».
Alors, pourquoi mentir et prétendre que « salât al ‘ichâ’ » signifie « prière de la nuit » au lieu de « prière de la tombée de la nuit » ?!

12.2 La prière surérogatoire (nafilah) de la nuit.
أَقِمِ الصَّلَوةَ لِدُلُوكِ الشَّمْسِ إِلَىٰ غَسَقِ اللَّيْلِ
وَقُرْآنَ الْفَجْرِ إِنَّ قُرْآنَ الْفَجْرِ كَانَ مَشْهُودًا
(17:78) Pratique (Ô Mohammed) la prière rituelle à partir du déclin du soleil (douloûk al shams = déclin au coucher du soleil) jusqu'à l’obscurcissement de la nuit (ghasaqi llayl = fin du crépuscule) et la récitation (lit. « Coran ») à l’aube (au moment de la salât de l’aube), certes des témoins assistent à la récitation (Coran) à l’aube.
وَمِنَ اللَّيْلِ فَتَهَجَّدْ بِهِ نَافِلَةً لَّكَ عَسَىٰ أَن يَبْعَثَكَ رَبُّكَ مَقَامًا مَّحْمُودًا
(17:79) Et pendant la nuit réveille-toi en guise de dévotion surérogatoire (nafilatan) en ta faveur (lit. « pour toi »); Ton Seigneur pourrait bien t’élever en position prééminente (en ce monde et dans l’au-delà).
17:78-79 précise que la prière de la nuit est surérogatoire.

12.3 La prière de l’aube (salât al fajr, 24:58).
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لِيَسْتَأْذِنكُمُ الَّذِينَ مَلَكَتْ أَيْمَانُكُمْ وَالَّذِينَ لَمْ يَبْلُغُوا الْحُلُمَ
مِنكُمْ ثَلَاثَ مَرَّاتٍ مِّن قَبْلِ صَلَوةِ الْفَجْرِ وَحِينَ تَضَعُونَ ثِيَابَكُم مِّنَ الظَّهِيرَةِ
وَمِن بَعْدِ صَلَوةِ الْعِشَاءِ ثَلَاثُ عَوْرَاتٍ لَّكُمْ لَيْسَ عَلَيْكُمْ وَلَا عَلَيْهِمْ جُنَاحٌ
بَعْدَهُنَّ طَوَّافُونَ عَلَيْكُم بَعْضُكُمْ عَلَىٰ بَعْضٍ كَذَٰلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ لَكُمُ الْآيَاتِ وَاللَّهُ
عَلِيمٌ حَكِيمٌ
(24:58)
Ô vous qui croyez, ceux que votre main droite possède ainsi que ceux parmi
vous qui n’ont pas atteint la puberté doivent vous demander (la permission) à
trois moments (de la journée): Avant la prière de
l’aube (صَلَوةِ الْفَجْرِ =
salât al fajr), quand vous mettez de côté vos vêtements à partir de la
mi-journée [pour faire une sieste],…

12.4 La prière médiane (al salât al woustâ, 2:238)
حَفِظُوا عَلَى الصَّلَوَتِ وَالصَّلَوةِ الْوُسْطَىٰ وَقُومُوا لِلَّهِ قَنِتِينَ
(2:238) Pratiquez avec assiduité les prières rituelles (salawât), et la prière médiane (الصَّلَوة الْوُسْطَىٰ = salât al woustâ) ; et tenez-vous debout devant Dieu (pendant la salât) avec humilité.
وَلَهُ ٱلۡحَمۡدُ فِى ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَٱلۡأَرۡضِ وَعَشِيًّ۬ا وَحِينَ تُظۡهِرُونَ
(30:18) Et c’est à Lui (qu’appartient) la louange dans les cieux et sur la terre, à la mi-après-midi (‘achiyyan), et lorsque vous atteignez la mi-journée (soleil à son zénith = dhouhr = mi-journée).
La prière médiane, ou prière du milieu, est celle qui démarre quand le soleil atteint le zénith à la mi-journée, et située à mi-chemin entre le lever et coucher du soleil.

12.5 La prière de la mi-après-midi
La signification des versets 30:17-18 élucide la définition correcte de « ‘ashiyyan » (عَشِيًّ۬ا) en 30:18 car les deux versets définissent avec précision les quatre prières obligatoires (sur cinq prières journalières) et représentent une période complète de vingt-quatre heures :
فَسُبْحَنَ اللَّهِ حِينَ تُمْسُونَ وَحِينَ تُصْبِحُونَ
(30:17) Alors Gloire à Dieu quand vient le soir (lit. « quand vous atteignez » le soir = حِينَ تُمْسُونَ = prière de la tombée de la nuit), et quand vient (l’aurore) du matin (lit. « quand vous atteignez le matin » = prière de l’aube).
وَلَهُ ٱلۡحَمۡدُ فِى ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَٱلۡأَرۡضِ وَعَشِيًّ۬ا وَحِينَ تُظۡهِرُونَ
30:17 commence par faire référence à la prière du coucher du soleil car la journée musulmane commence au coucher du soleil, suivi de celle de l’aube. 30:18 mentionne à la fois « la mi-après-midi » (عَشِيًّا = ‘ashiyyan) et la période de « dhour » (également appelée « al dhahirat » = الظَهِيرَة = quand le soleil atteint le zénith et décline du méridien). 30:17-18 décrivent donc une journée complète de quatre prières obligatoires, en tenant compte du fait que la prière de la nuit est surérogatoire (17:79).
Traduire « ‘ashiyyan » (عَشِيًّا = « à la mi-après-midi » ou « à partir de la mi-après-midi ») par « nuit » comme on le trouve dans certaines traductions et dictionnaires est illogique et doit par définition être disqualifié car cela aurait pour conséquence d’empiéter sur une deuxième journée lunaire comparé au début de la journée musulmane au coucher du soleil mentionné en 30:17. Il y est bien évident que les prières journalières ne peuvent être exprimées que sur une période de vingt-quatre heures, ni plus, ni-moins.
38:31 confirme la définition d’« ‘achiyyan »
إِذۡ عُرِضَ عَلَيۡهِ بِٱلۡعَشِىِّ ٱلصَّـٰفِنَـٰتُ ٱلۡجِيَادُ
(38:31) Quand il (Salomon) lui fut présenté pendant [la deuxième partie de] l’après-midi (بِالْعَشِيِّ), des chevaux de race bien dressés,
فَقَالَ إِنِّىٓ أَحۡبَبۡتُ حُبَّ ٱلۡخَيۡرِ عَن ذِكۡرِ رَبِّى حَتَّىٰ تَوَارَتۡ بِٱلۡحِجَابِ
(38:32) Il s’écria alors: « En vérité, j’ai placé l’amour des biens (de ce monde) au-dessus du rappel (Zikr…pendant la salât voir 11:114, 20:14) de mon Seigneur, jusqu'à ce qu’ils furent effacés derrière le voile (de la nuit). »
Nous découvrons ici que Salomon a raté la prière de « l’après-midi » (« l’après-midi » est mentionné en 38:31) car il s’est laissé distraire par ses chevaux du « rappel » de Dieu (ذِكْرِ رَبِّي = « le rappel de mon Seigneur »). « Le rappel de Dieu » est synonyme de la « salât » dans le Coran (voir par exemple 5:91, 24:37, 62:9, etc…), et Salomon et ses chevaux furent « effacés derrière le voile » (« hijab »), c’est-à-dire le voile de la nuit après le coucher du soleil.
« Al ‘ashiyyou » (الْعَشِيُّ) est phonétiquement différent de « al ‘ichâ’ » (ٱلۡعِشَآء = la tombée de la nuit) même s’ils partagent la même racine, donc Salomon n’aurait pas pu jouer avec ses chevaux au coucher du soleil. Cela ne pouvait pas non plus être pendant la nuit car il n’aurait rien vu. Nous constatons grâce à ce simple procédé d’élimination que « al ‘ashiyyou’ » ne peut correspondre qu’à la deuxième partie de l’après-midi, qui est également différente de la période de « dhour » puisque 30:18 indique deux périodes coraniques distinctes à partir du zénith.

13. Cinq prières journalières dans les évangiles :
1. La prière de l’aube :
Marc 1:35: Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. (Traduction Louis Segond)
2. prière de mi-journée :
Actes 10:9: Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure (= mi-journée), pour prier. (Traduction Louis Segond)
3. Prière de la deuxième partie de l’après-midi :
Actes 3:1: Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l'heure de la prière: c'était la neuvième heure (= 3 heures de l’après-midi). (Traduction Louis Segond)
4. Prière de la tombée de la nuit :
Matthieu 14:23: Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l'écart; et, comme le soir était venu, il était là seul. (Traduction Louis Segond)
5. Prière de la nuit :
Mark 14:32-39 : 32 Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je prierai. 33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses. 34 Il leur dit : Mon âme est triste jusqu'à la mort ; restez ici, et veillez. 35 Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s'il était possible, cette heure s'éloignât de lui. 36 Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. 37 Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! Tu n'as pu veiller une heure ! 38 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. 39 Il s'éloigna de nouveau, et fit la même prière. (Traduction Louis Segond)
Nous constatons que les juifs bien guidés du temps de Jésus, notamment Jésus et ses disciples, priait cinq fois par jour, la prière de la nuit étant optionnelle (comme c’est le cas dans le Coran en 17:79) car les disciples dormaient alors que Jésus priait pendant la nuit.
14. Confirmation mathématique des cinq prières journalières
Le Coran est codé et protégé mathématiquement (15:9, 56:78, 72:28) et est composé d’un nombre presque infini de systèmes mathématiques tels que le système des 365 mots « jour » que j’ai personnellement étudié en profondeur (voir « miracle de 19 » et « miracle de Laylatul Qadr » sur ce site) et qui continuera de révéler des miracles dans le futur inch’Allah.
De même que les 365 mots « jour » qui impliquent les 365 formes simples du mot « jour » au singulier (c’est-à-dire tous les mots sans pronoms attachés, ou formes pures), il y a 67 formes simples du mot « salât » (au singulier) dans le Coran, et ce sous-groupe coranique nous permet d’identifier des miracles mathématiques.
Dans les 6236 versets numérotés et 112 « Bismillahs » non numérotés du Coran (qui totalisent 6348 versets), le système des 67 mots « salât » (67 = 19ème nombre premier) s’étend du verset 2:3 (1er mot salât) au verset 98:5 (dernier mot « salât »), ce qui représente 6221 versets en tenant compte à la fois des versets numérotés (6126 versets) et non numérotés (95 versets = 19 × 5), ce qui est la façon la plus complète de représenter le nombre de versets du système, et tient symboliquement compte du fait que les 112 Bismillahs non numérotés en début de chaque sourate (toutes les sourates sauf la sourate 1 et 9 ont des Bismillahs non numérotés) doivent être récités dans la salât en général.
De même que les 67 mots « salât » (67 = 19ème nombre premier), 6221 est également un nombre premier (il ne peut être divisé que par un et lui-même) et il s’agit du 810ème nombre premier.
Qui a-t-il de si spécial au sujet de ce nombre ? Ce qui suit nous éclaire à ce sujet :
Il y a 6221 versets de 2:3 (1er mot « salât ») jusqu’à 98:5 (dernier mot « salât »), 6221 est le 810ème nombre premier = 5 × 162 (Valeur Mathématique de « al salât ») = 5 fois « al salât » (la prière rituelle).
15. Quelle sourate et combien de raka’ât récite-t-on dans la salât »
15.1 15:87: Définition des « sept en séries de deux » (sab’an min almathanî)
Depuis l’avènement du Coran et générations après générations, les musulmans ont toujours appris que la structure fondamentale de la salât repose sur la récitation de la sourate 1 dans deux raka’ât successifs (tel que c’est le cas pour la prière de l’aube, du vendredi et toute prière surérogatoire dans les mosquées). Cet enseignement provient directement du Coran et est exprimé en les termes suivants :
وَلَقَدْ آتَيْنَكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي وَالْقُرْآنَ الْعَظِيمَ
(15:87) Et vérité, Nous t’avons donné [Ô Mohammed] les sept [versets de la sourate 1, récités] en séries de deux [dans la salât] et la récitation (lit.: le Coran) sublime.
La signification limpide de 15:87 est que le verset réfère à la révélation de l’intégralité du Coran au prophète Mohammed, qui commence de toute évidence avec les sept versets de la sourate 1 (Al Fatihah).
La conjonction « wa » (وَ) présente en 15:87 ne signifie pas systématiquement « et », mais également « avec », exprimant ainsi la concomitance. En d’autres termes, la sourate 1 (les sept versets [récités] en séries de deux) a été révélée à Mohammed « avec » la récitation (Coran) sublime.
Voici pourquoi une meilleure traduction de 15:87 sera la suivante:
(15:87) Et vérité, Nous t’avons donné [Ô Mohammed] les sept [versets de la sourate 1, récités] en séries de deux [dans la salât], avec la récitation (lit.: le Coran) sublime.
En outre, « les sept [versets de la sourate 1, récités] en séries de deux » (sab’an min almathanî = سبعا من المثنى) ont toujours été connu historiquement comme faisant référence aux sept versets de la sourate 1 qui sont récités en séries de deux pendant la prière.
« Sab’an » (سبعا) signifie « les sept », et « almathanî » (المثنى) est le pluriel de « mathnâ » (مثنى = « par deux »), tel qu’expliqué par exemple dans « Dictionary of the Holy Qur’ân », par Omar. Le pluriel « almathanî » signifie donc « en séries de deux », ce qui implique par définition une récitation dans l’ensemble des prières quotidiennes d’au moins trois séries de deux récitations de la sourate 1, car c’est un pluriel normal (et non un pluriel « duel » qui signifierait deux séries de sept versets de la sourate 1).
- « Sab’ân » (سبعا) signifie « les sept », et sous-entend « sept versets » (ايات سبع = sab’a ‘ayâtin) : En effet, le mot « ‘ayât » (ايات = versets) est élidé (sous-entendu) dans la structure génitive « sab’an min almathanî » car sab’an (سبعا = sept) comporte un alif à la fin, et serait simplement écrit « سبع » (sans alif) si le mot « ‘ayât » n’avait pas été élidé.

Le Dictionnaire d’Edward Lane dit au sujet de « almathanî » (image ci-dessus) : « Almathani, dans le contexte du Coran est le pluriel de mathnân… ou signifie également [le premier chapitre appelé] Al Fatihah … car elle est répétée, ou récitée deux fois, dans chaque [phase de prière, communément appelée] rak’ah, … ».
Comme nous l’avons vu, le pluriel « almathanî » implique par définition au minimum trois récitations de « paires de sourate 1 » en effectuant la salât (= au moins 6 récitations de la sourate 1 quotidiennement). Cette définition se marie parfaitement avec les cinq prières journalières que nous avons identifiées plus tôt, et qui sont les prières de (1) la tombée de la nuit, (2) de la nuit, (3) de l’aube, (4) de la mi-journée, et (5) de la mi-après-midi.
1. Prière de la tombée de la nuit = 2 × sourate 1.
2. Prière surérogatoire de la nuit = 2 × sourate 1.
3. Prière de l’aube = 2 × sourate 1.
4. Prière de la mi-journée = 2 × sourate 1.
5 Prière de la mi-après-midi = 2 × sourate 1.
Remarque : Un moyen très simple de démasquer la supercherie sunnite au sujet du nombre de raka’ât est qu’ils récitent trois raka’ât pour la prière de la tombée de la nuit, ce qui enfreint de façon évidente le commandement divin en 15:87 de réciter « les sept [versets de la sourate 1] en séries de deux ».
15.2 Hadith Bukhari (Sahih), volume 1, livre 8, numéro 346
Bien que les hadiths aient profondément défiguré la pratique de l’Islam, certains hadiths témoignent d’importantes vérités historiques, comme le hadith suivant rapporté par Aïcha :
Hadith Bukhari (Sahih), Volume 1, livre 8, numéro 346 :
La mère des croyants : « Allah a ordonné la prière. Quand il l’a ordonnée, elle ne comportait que deux raka’ât [pour chaque prière], qu’on soit à la maison ou en voyage. Plus tard, les prières pratiquées en voyage sont restées les mêmes, mais les prières pour les sédentaires ont été augmentées. »
Ce hadith illustre la relation entre la sourate 1 et le verset 15:87, ainsi que le fait que la récitation de la sourate Al Fatihah en séries de deux dans la salât du temps du prophète était une chose bien connue deux siècles plus tard quand Bukhari a rapporté ses hadiths.
Il
est intéressant que le hadith ci-dessus indique que Dieu a ordonné deux raka’t, mais reste vague quant à qui a changé la
pratique initiale. Si Dieu avait ensuite augmenté le nombre de raka’ât, cela
aurait été directement mentionné dans le livre de Dieu pleinement détaillé.
15.3 Deux raka’ât pour chaque salât : Des preuves coraniques supplémentaires
Les versets qui montrent deux prosternations successives confirment également une prière de deux raka’ât
Nous avons étudié plus tôt en détail les versets 3:43 et 17:107-109 qui indiquent deux prosternations successives lors d’un rak’ah pendant la salât. Il s’agit des deux seuls versets dans le Coran qui réfèrent à deux prosternations successives dans un rak’ah. Autrement dit, le Coran pris dans son ensemble sous-entend une nouvelle fois une prière de deux raka’ât pour chaque salât (15:87) car on se prosterne en tout quatre fois (2+2) dans chacune des prières journalières.
Le mot « prosternation » (al soujoûd) au singulier
Pour mieux prouver le point précèdent, nous trouvons par exemple en 48:29 le mot singulier « al soujoûd » (السجود = « la prosternation », V.M. 104) dans la phrase « leur marque est sur leurs visages à cause de la trace laissée par la prosternation ». Ce même singulier « al soujoûd » apparaît en tout QUATRE fois dans l’intégralité du Coran en 48:29, 50:40, 68:42, 68:43!
L’article principal cite plusieurs autres versets qui confirment une prière de deux raka’ât.
15.4 La prière de deux raka’ât codée mathématiquement
15.4.1 Le mot « salât » :
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 = 131 (V.M. « salât » = صلوة)
صلوة = 90 (ص) + 30 (ل) + 6 (و) + 5 (ة) = 131.

Ci-dessus, nous découvrons que 131, et le fait qu’il s’agisse du 32ème nombre premier (131 → 32 = 2×2×2×2×2) prouve que chacune des CINQ prières journalières est symboliquement représentée par le nombre « 2 » car, conformément à 15:87, la sourate 1 (la colonne vertébrale de la prière rituelle) doit obligatoirement être recitée deux fois dans chacune des cinq prières rituelles journalières.
Si l’on ajoute les chiffres qui composent 131 (V.M. « salât »), nous obtenons :
131 → 1+3+1 = 5, ce qui correspond à cinq prières journalières.
Si l’on ajoute les chiffres qui composent 32, nous obtenons le même total :
32 → 3+2 = 5
De plus, et en tenant compte du fait que seules quatre prières sont obligatoires dans le Coran car celle de la nuit est surérogatoire (ou « nafilah », voir 17:79), le nombre 32 confirme également le nombre des quatre prières obligatoires de la façon suivante :
32 = 4 prières obligatoires × 8 récitations
journalières de la sourate 1 (ou 8 raka’ât)
Nous venons de voir que la sourate 1 et ses sept versets associés au verset 15:87 génèrent la valeur mathématique de 131 (V.M. « salât »). Si l’on ajoute uniquement le numéro de la sourate 1 à ses sept versets, nous obtenons :
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 29
29 correspond également aux nombres de mots de la sourate 1. Revenons maintenant au fait que 15:87 définit le rythme journalier de la salât grâce au « sept (versets de la sourate 1 récités) en séries de deux » (sab’an minal mathani) et qu’il s’agisse du 1889ème verset numéroté depuis le début de la sourate 1 (premier verset du Coran). Le nombre de versets définit le rythme du Coran et nous allons maintenant être témoins d’un signe profond inch’Allah :
15:87 (les sept en séries de deux) = 1889ème verset = 290ème nombre 1er = nombre de mots de la sourate 1 récités au cours de cinq prières journalières de deux raka’ât
Une autre façon de représenter ce phénomène :
15:87 (les sept versets en séries de deux) = 1889ème verset = 290ème nombre 1er = 29 × 2 × 5 = 29 [1 (sourate 1) +1+2+3+4+5+6+7] × 2 raka’ât × 5 prières = « les 7 versets de la sourate 1 » (sab’an = 7 verses) × 2 récitations par prière × 5 prières (minal mathani = en 5 séries de 2 récitations) = 290 mots appartenant à la sourate 1 récités par jour dans 5 prières de deux raka’ât.
15.4.3 La fréquence du chiffre sept du début du coran (1:1) à 15:87
Le nombre « sept » est mentionné en tant que mot en 15:87 et réfère aux sept versets de la sourate 1, le verset indiquant son rythme de récitation pendant la prière.
La valeur mathématique du nombre « sept » (سَبْعًا) en 15:87 a des propriétés véritablement uniques :
سَبْعًا = V.M. sept = 60 + 2 + 70 + 1 = 133 = 19 × 7.
Si nous ajoutons maintenant les chiffres qui composent 133 (V.M. « sept »), nous obtenons exactement « sept » :
133 → 1+3+3 = 7
Le nombre sept apparaît donc deux fois en 15:87: Une fois en tant que chiffre « 7 » et une fois en tant que nombre « sept »(V.M. 133). Si nous ajoutons 7 + 133, nous obtenons 140 = 2 × 7 × 10 = 2 × 70.
Ceci est un résultat substantiel sachant que nous recitons les 7 versets de la sourate 1 deux fois dans cinq prières journalières de 10 raka’ât si l’on s’en tient au message littéral de 15:87. D’autre part, 140 est multiple 70 qui est le nombre de versets de la sourate récités dans 5 prières de deux raka’ât.
Le nombre total de tous les chiffres « 7 » présents dans le système de numérotation du Coran dans les numéros de sourate et de versets de 1:1 à 15:87 est le suivant :
Il y a 350 chiffres « 7 » dans le système de numérotation du coran de 1:1 à 15:87 (sourates et versets confondus). 350 = 5 × 70 = 5 prières quotidiennes × 70 versets de la sourate 1 recités journalièrement.
Nous découvrons immédiatement un propriété mathématique remarquable supplémentaire véritablement étonnante car 334 numéros de versets + 15 numéros de sourates (de 1 à 15) = 349 nombres différents (70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités par jour dans 5 prières de 2 raka’ât) assignés dans ce système en relation avec la distribution du chiffre « 7 » dans des numéros de versets !
Si nous portons notre attention uniquement sur les numéros de versets de 1:1 a 15:87, étant donné que le nombre « sept » en 15:87 réfère à sept « versets » (de la sourate 1), nous obtenons 349 chiffres « 7 » dans le système de numérotation du coran = 70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités par jour dans 5 prières de 2 raka’ât, conformément au décret édicté en 15:87.
Le nombre 29 symbolise la sourate 1 et ses sept versets (sourate 1+1+2+3+4+5+6+7 = 29) ainsi que le nombre de la sourate 1 (29 mots).
29 représente également la fréquence totale exacte du nombre « sept » dans le Saint Coran de 1:1 à 15:87 en termes de numéros de sourate, versets et de mots : Le nombre « sept » est mentionné 13 fois en tant que mot et 16 fois en tant que numéro de sourate ou verset de 1:1 à 15:87, et 13 + 16 = 29 = fréquence totale du nombre « sept » de 1:1 à 15:87 ! Voici la liste complète :
1:7 (verset N° 7), 2:7 (verset N° 7), 2:29 (سبع = 7), 2:196 (سبعة = 7), 2:261 (سبع = 7), 3:7 (verset N° 7), 4:7 (verset N° 7), 5:7 (verset N° 7), 6:7 (verset N° 7), 7:7 (sourate N° 7 et verset N° 7), 8:7 (verset N° 7), 9:7 (verset N° 7), 10:7 (verset N° 7), 11:7 (verset N° 7), 12:7 (verset N° 7) 12:43 (سبع, سبع, سبع = 7+7+7 »), 12:46 (سبع, سبع, سبع = 7+7+7), 12:47 (سبع = 7), 12:48 (سبع = 7), 13:7 (verset N° 7), 14:7 (verset N° 7), 15:7 (verset N° 7), 15:44 (سبعة = 7), 15:87 (سبعا = 7) = 29 nombres « sept » de 1:1 à 15:87.
Comme on l’a vu précédemment, la sourate 1 contient également 29 mots. Il est à souligner que le nombre 29 apparaît 70 fois dans le Coran, 69 fois en tant que numéro de verset, et une fois en tant que numéro de sourate :
45:29, 46:29, 47:29, 48:29, 50:29, 51:29, 52:29, 53:29, 54:29, 55:29, 56:29, 57:29, 67:29, 68:29, 69:29, 70:29, 74:29, 75:29, 76:29, 77:29, 78:29, 79:29, 80:29, 81:29, 83:29, 89:29 = 70 nombres 29 dans le coran = nombre de versets de la sourate 1 (70) recités dans cinq prières journalières de deux raka’ât (7 versets × 5 prières × 2 raka’ât = 70).L’addition de tous les chiffres individuels de 0 à 9 qui composent les 349 nombres du système basé sur le chiffre « 7 » décrit dans le tableau, lequel comprend 350 (= 5 × 70) chiffres « 7 », est de 777 chiffres. Nous avons non seulement un multiple de 7 (777 = 7×111), mais une concaténation parfaite de trois chiffres « 7 ».
L’addition des 777 chiffres de ces 349 nombres (= 70ème nombre premier) est de 3857 = 7 × 19 × 29 = 7×19×29 = 133 × 29 V.M. du mot « sept » » (سَبْعًا = sab’an, V.M. 133 = 19 × 7) tel qu’écrit en 15:87 (!) × 29 : Nous avons expliqué précédemment que 29 représente le nombre de mots des sept versets de la sourate 1, ainsi que l’addition de la sourate 1 et de ses sept versets (1+1+2+3+4+5+6+7 = 29), ainsi que la fréquence totale exacte du nombre « sept » dans le Saint Coran de 1:1 à 15:87 en termes de numéros de sourate, versets et de mots.
Tous les chiffres « 7 » de 1:1 à 15:87 y compris ceux présents dans le texte coranique
Nous venons de décrire le système mathématique qui implique le chiffre « 7 » dans le système de numérotation du coran de 1:1 à 15:87. Formons maintenant un nouveau système en joignant à ce groupe tous les versets où le chiffre « 7 » apparaît également dans le texte coranique.
Il y a 9 versets où les nombres « sept » ou « soixante-dix » sont mentionnés et où le chiffre « 7 » n’est pas présent dans le système de numérotation des versets. Si vous ajoutez ces 9 versets aux 334 versets du système précèdent qui implique uniquement le système de numérotation du coran, vous obtenez 9 + 334 = 343 versets = 7×7×7 (le chiffre « sept » en 15:87 réfère aux sept « versets » de la sourate 1).
Ce nouveau groupe de 343 versets (7×7×7) contient une fréquence de 798 chiffres de 0 à 9 dans le système de numérotation des versets :
30 (fréquence of 0) + 137 (freq. de 1) + 59 (freq. de 2) + 40 (freq. de 3) + 43 (freq. de 4) + 39 (freq. de 5) + 37 (freq. de 6 + 350 (freq. de 7) + 32 (freq. de 8) + 31 (freq. de 9) = 798 = 2×3×7×19 = 133 (V.M. de « sab’an » = « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 6.
Une signification possible du nombre 798 est qu’il s’agit de la valeur mathématique de 55:6 (« Les étoiles et les arbres se prosternent ») ce qui est une métaphore importante en relation avec le rythme de la salât et de la prosternation symbolique des étoiles et des arbres qui sont soumis aux rythmes de l’univers (planètes, étoiles, trous noirs, etc…). Les horaires ou rythmes de prières sont toujours fonction de la position du soleil.
Remarque: 798 (2×3×7×19) correspond également à la fréquence des cinq initiales coraniques dans la sourate 19 et mentionnées en 19:1.
Surtout, les 343 versets (7×7×7) comprennent (1) numéro de sourate (sourate 7) + 334 numéros de versets + 15 mots « sept » ou « soixante-dix » qui font intersection avec le chiffre « 7 » dans ce groupe :
1 sourate + 334 versets + 15 nombres « sept » et « soixante-dix » = 350 nombres (les mots représentent également des nombres au travers de leurs valeurs mathématiques) associés directement avec le chiffre « 7 » de 1:1 à 15:87, et 350 = 5 prières journalières × 70 versets de la sourate 1 récités en priant systématiquement deux raka’ât.
Pour résumer, il est particulièrement évident que la fréquence du nombre « sept » dans le système de numérotation des versets du Coran et dans le texte de 1:1 à 15:87 (29 = sourate 1+1+2+3+4+5+6+7), la fréquence de tous les chiffres « 7 » dans le système de numérotation des sourates et versets (= 350 = 5 × 70) ou des versets seuls (349 = 70ème nombre premier) de même que la fréquence des 349 nombres (70ème nombre premier) de sourates et versets associés avec ce groupe concordent symboliquement avec la fréquence de récitation des sept versets de la sourate 1 « en séries de deux » (deux raka’ât par prière) décrété en 15:87 dans le cadre des cinq prières journalières décrites dans le Coran (70 versets récités quotidiennement). Si l’on retient à la fois le système de numérotation du Coran et du texte des versets de 1:1 à 15:87 qui contiennent le chiffre « 7 », nous obtenons un groupe de 343 versets (7×7×7) où 350 nombres (5 × 70) font intersection avec le chiffre « 7 », ce qui est substantiel car le chiffre « 7 » est présent à la fois dans le numéro de verset (87) et en tant que mot en 15:87. Le langage de 15:87 et sa position clef dans le Coran concordent donc à beaucoup de niveaux avec un rythme de 5 prières quotidiennes de deux 2 raka’ât chacune, ce qui implique 10 récitations journalières de la sourate 1 (voir l’article principal pour plus de détails).
